mercredi 31 juillet 2013

Meilleures ennemies, tome 2 : A la vie, à la mode.



Alexa Young
262 pages
12,95 euros

L'histoire : 

Les deux inséparables Avalon et Halley se sont réconciliées et leur tandem infernal est de nouveau en haut de l'affiche. Jusqu'au jour où...Au moment où elle croit tout avoir, une meilleure copine sur mesure, une garde-robe géantissime et bientôt le plus beau mec du lycée, Halley surprend Avalon en train de draguer l'élu de son cœur. Le duo chic et choc Avalon-Halley va-t-il ressortir ses griffes ?

Mon avis : 

Une fois la saga commencée, pourquoi ne pas enchaîner sur les autres tomes histoires de terminer une série dans ma PAL ? Je me suis donc lancée dans ce second tome, sans rien en attendre, juste pour avoir une lecture sans prise de tête, parfaite pour la détente. 

Encore une fois, j'ai trouvé l'histoire sans grand intêret, mais j'ai passé un agréable moment sans avoir besoin de réfléchir, et je me suis amusée à découvrir les nouvelles frasques des jeunes filles. Les deux éternelles meilleures ennemies se sont réconciliées et vivent à nouveau leur parfaite petite vie dans leur parfait petit monde jusqu'à ce que... malheur! un nouveau drame s'abatte sur elles. Wade, le garçon le plus insipide jamais servi dans aucune romance de toute l'histoire de l'humanité, fait son apparition dans leur vie. Bien entendu, il n'a aucun défaut, il est le mec parfait duquel toutes les minettes tombent raides dingues. Et bien entendu, Avalon et Halley ne font pas exception à la règle. 
Je les ai trouvées plus agaçantes dans ce second tome. Toujours superficielles, comme si rien dans l'univers n'était plus important que leur pseudo-romance avec le prétendu mec de leur vie, elles ne pensent qu'à cela (et aux fringues bien évidemment ^^) Bref, ça reste très girly, et parfait pour se détendre.

Sinon, encore une fois, je ne retiens rien de particulier de ce bouquin, seulement un moment ou je n'ai pas eu besoin de réfléchir, c'est le gros point positif de la série, elle est vraiment sans prise de tête.

En résumé, je rejoins mon avis du premier tome. Ce n'est pas une lecture qui me restera en mémoire, seulement un bon moyen de faire passer le temps, en sirotant un jus de fruit tranquillement installée, mais sans réel intérêt. Je n'en retiens rien de particulier, mais dans l'ensemble je me suis amusée avec ces deux divas horripilantes, qui ne m'ont malgré tout pas fait grande impression. 

Meilleures ennemies, tome 1 : Meilleures amies, pires ennemies.



Alexa Young
264 pages
12,95 euros

L'histoire : 

Avalon Greene et Halley Brandon sont deux amies inséparables depuis l'enfance. Hélas, Halley part étudier l'art loin d'Avalon le temps d'un été ; celle-ci, de son côté, se délasse sur les plages de Californie avec la chef des pom-pom girls tout en régnant d'une main de fer sur la mode. A la rentrée, scandale Avalon s'insurge en voyant le nouveau style de sa meilleure amie. Halley, qui pensait partager ses souvenirs d'été avec sa confidente, doit alors prendre ses distances... Et si leur fabuleuse amitié était finalement dépassée ? Commence alors une guerre sans merci : garde partagée de leur chiot Pucci, répartition des copines, coups bas par blogs interposés. Avalon et Halley vont découvrir ce qui arrive lorsqu'on se mesure à celle qui vous connaît le mieux... et qui ne craint pas d'utiliser vos secrets pour parvenir à ses fins.

Mon avis : 

J'ai lu ce livre quand je devais avoir dans les neuf ans, et je peux vous dire qu'à l'époque j'avais beaucoup aimé ! Seulement, avec le recul et les années, je me rends compte de tous les points négatifs à coté desquels je suis passée à côté étant plus jeune, même si, après tout, je n'ai pas complètement détesté, je me suis détendue, rien de plus.

Rien qu'en lisant le résumé, vous comprenez que vous aurez à tous les coups affaire à une histoire assez superficielle. Les thèmes abordés n'ont aucun réel intérêt, de même que le style est vraiment orienté jeunesse, simple, sans grande profondeur, mais c'est vrai que cette saga est une excellente façon de se détendre sans se prendre la tête pour quoi que ce soit, et que j'ai passé un moment agréable en découvrant les coups bas des deux meilleures ennemies. 

Nos deux personnages principales, Avalon et Halley, m'ont toutes les deux tapé sur le système, mais elles m'ont également amusées par tous les stratagèmes qu'elles élaborent pour faire chuter l'autre. Elles incarnent parfaitement l'image de deux jeunes filles pourries gâtées, égoïstes,  superficielles, prenant tout le monde de haut de leurs talons de dix centimètres. J'ai eu une petite préférence pour Halley, qui selon moi possède tout de même une certaine maturité comparé à sa meilleure ennemie obnubilée par son vernis à ongles.

Côté histoire, en fait, je ne peux rien vous en dire, puisqu'il n'y a pas vraiment d'histoire. On suit pendant 264 pages la vie de ces deux jeunes adolescentes et une gueguerre par blogs interposés, tout ça pour une histoire de fringues ! Après, n'oublions pas que ce livre est destiné à un public très jeune, on ne peut donc pas s'attendre au roman du siècle, et pour quelqu'un comme moi qui ne cherchait qu'à passer le temps, le livre remplit ses objectifs.

En bref, Meilleures Ennemies est vraiment un livre à lire si vous n'avez rien d'autre à vous mettre sous la dent, ou que vous chercher uniquement à vous déconnecter sans avoir besoin de réfléchir. Sans grande profondeur, il n'a pas d'intérêt particulier mais possède le mérité de vous faire passer un bon moment sans prise de tête, amusant, estival.




Version Beta, tome 1 : BETA



Rachel Cohn
424 pages

L'histoire: 

Née à seize ans, Elysia a été créée en laboratoire. Elle est une version BETA, un sublime modèle expérimental de clone adolescent, une parfaite coquille vide sans âme.
La mission d Elysia : servir les habitants de Demesne, une île paradisiaque réservée aux plus grandes fortunes de la planète. Les paysages enchanteurs y ont été entièrement façonnés pour atteindre la perfection tropicale. L'air même y agit tel un euphorisant, contre lequel seuls les serviteurs de l'île sont immunisés.
Mais lorsqu elle est achetée par un couple, Elysia découvre bientôt que ce petit monde sans contraintes a corrompu les milliardaires. Et quand elle devient objet de désir, elle soupçonne que les versions BETA ne sont pas si parfaites : conçue pour être insensible, Elysia commence en effet à éprouver des émotions violentes. Colère, solitude, terreur... amour.
Si quelqu'un s'aperçoit de son défaut, elle risque pire que la mort : l'oubli de sa passion naissante pour un jeune officier...

Mon avis : 

La première chose qui m'a attirée lorsque j'ai découvert ce roman, c'est sa couverture. On ne peut pas le nier, elle est vraiment magnifique. Ce toucher gaufré, ce visage hypnotique, tout le design m'a immédiatement donné envie de prendre le bouquin avec moi. Et bien sûr, le résumé a fait que je ne pouvais tout simplement pas quitter le magasin sans. 

Nous découvrons dans ce roman Elysia, un clône adolescent d'à peine seize ans, née en laboratoire dans le but de servir les riches habitants de l'île de Demesne. Elle est un modèle expérimental, une version BETA, la toute première génération de clône adolescent jamais crée. Grande, blonde, parfaite, elle est une coquille vide dépourvue d'âme et ne ressent absolument rien. Très vite, elle est adoptée par une riche famille de l'île et c'est petit à petit qu'elle comprendra la vérité à propos de sa condition. 

J'ai littéralement dévoré ce roman. Comme pour beaucoup de livres de la collection R, le style est vraiment simple, fluide, entrainant. On tourne les pages à une allure folle, si bien qu'en une soirée, on a déjà terminé le bouquin. Le rythme est soutenu, rapide, et il y a toujours un élément pour vous donner envie de poursuivre votre lecture. 

Je me suis laissée emporter par l'histoire d'Elysia, que j'ai trouvé plutôt originale. J'ai eu du mal à m'attacher à elle au début, il faut dire que c'est presque mission impossible quand on se retrouve confrontée à un être dépourvu de tous sentiments, une simple machine qui éxécute les ordres sans poser de questions. Cependant, au fil des pages, Elysia évolue et finit par se poser de plus en plus de questions sur sa condition de clone. Elle découvre la vérité à propos des version BETA et commence à ressentir toute une palette d'émotions qu'elle a toujours cru inexistantes pour son espèce. A partir de ce moment là, on comprend que tout n'est pas aussi rose que cela en a l'air sur l'île de Demesne, et de nombreuses révélations sont faites, ajoutant de l’intérêt et du piment à l'histoire. 

L'univers crée par Rachel Cohn détonne complètement du nôtre et est riche en descriptions. Un vrai paradis sur Terre ! Seulement, au fil des pages, on découvre la face cachée de ce monde en apparence parfait et on assiste à ce que le paradis peut créer de pire ! 

Si il est vrai que le livre se lit rapidement et permet de vraiment se détendre, l'histoire aborde avec finesse des thèmes qui poussent à la réfléxion : l'adolescence, l'esclavagisme... On prend conscience de certaines choses, et l'auteure arrive à manier ces différents sujets en les incluant complètement à l'histoire, ce qui l'a rend d'autant plus intéressante. 

Le dernier tiers du bouquin m'a rendue complètement accro. J'avais tellement envie de connaitre la fin que je ne m'arrêtais plus de lire. Il faut dire que de rebondissements en rebondissements, de très nombreux secrets sont révélés par rapport aux modèles BETA, et la rébellion en marche promet un tome 2 vraiment explosif ! En ce qui concerne Elysia, ce qui lui arrive durant les dernières pages m'a vraiment scotchée. Il faut dire que même si j'avais deviné certaines choses durant le roman, je ne m'étais pas du tout préparée à cela ! La révélation qui est faite à la toute dernière ligne est explosive, et constitue à elle seule un mystère que j'ai hâte de percer dans le second opus ! 

En résumé, Beta est un livre vraiment prenant qui m'a totalement convaincue. Hormis quelques petits points négatifs, il m'a fait découvrir une histoire originale et prenante, et après cette fin explosive, je n'ai plus qu'une envie : me jeter sur la suite !!
Je vous le conseille vraiment ^^ 



Pure,tome 1



Julianna Baggott
535 pages.

L'histoire : 


Nous savons que vous êtes là, vous, nos frères et soeurs...

Pressia se souvient à peine des Détonations ou de la vie pendant l’Avant. Dans son armoire-lit derrière les décombres d’un salon de coiffure pour hommes où elle vit avec son grand-père, elle pense à ce qui est perdu : comment le monde est passé de parcs d’attraction, cinémas, fêtes d’anniversaire, pères et mères à cendres et poussière, cicatrices, brûlures indélébiles et corps accidentés. Et maintenant, à l’âge où tous sont contraints de se livrer à la milice pour être entraîné à devenir soldats ou, s’ils sont trop accidentés ou trop faibles, pour être utilisés comme cibles vivantes, Pressia ne peut plus prétendre être petite. Pressia est en fuite.

Nés Purs, ils Respirent les Cendres…

Il y a ceux qui ont échappé à l’apocalypse sans aucune marque. Les Purs. Ils sont gardés en sécurité dans le Dôme qui protège leurs corps sains et supérieurs. Mais Partridge, dont le père est l’un des hommes les plus influents du Dôme se sent seul et isolé. Différent. Il pense aux pertes – peut-être simplement parce que sa famille est brisée. Son père s’est détaché des émotions, son frère s’est suicidé et sa mère n’est jamais parvenue jusqu’à leur abri. Ou peut-être est-ce sa claustrophobie : cette sensation que le Dôme est devenu un lieu à la discipline extrêmement rigide. Alors quand il entend que sa mère pourrait être
encore en vie, Partridge risque sa vie pour quitter le Dôme et la retrouver.

Quand Pressia rencontre Partridge, leurs mondes volent en éclats une fois de plus.

Mon avis : 

J'ai lu ce livre en début d'année après l'avoir reçu en cadeau à Noel, et comme je n'avais pas de blog à l'époque, je ne le chronique que maintenant. Sa sublime couverture et son résumé plus qu'alléchant m'avaient immédiatement attirée, et j'en garde un excellent souvenir, même si je pense que j'en avais peut être trop attendu.

Julianna Baggott a une imagination débordante, poussée à l'extrême, et elle a crée un univers et une histoire remarquables. Cependant, j'avoue que j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire. Le monde dans lequel on évolue est futuriste, très sombre, limite glauque et il y a plein de notions lugubres qu'il faut réussir à assimiler pour correctement progresser dans l'histoire. Par exemple, celle de "fusion" entre les humains, les objets, les animaux et la nature m'est au début restée en travers de la gorge, c'est un concept que j'ai trouvé vraiment original mais avant tout horrifiant. S'imaginer des êtres humains mutilés rattachés à tout ce qui se trouvait au plus près d'eux durant les Détonations, c'est plutôt difficile au début, et ce n'est pas la chose la plus agréable que j'ai eu à penser depuis le début de ma vie de lectrice. 

On découvre beaucoup de personnages tout au long de l'histoire. Pressia, notre personnage principale, qui a survécu aux fameuses "Détonations", et qui évolue dans un décor empli de sang, de cendres et de peur. Fusionnée avec sa poupée, elle mène au quotidien un combat pour s'en sortir, et je me suis rapidement attachée à elle, même si cela n'a pas été immédiat.
Patridge, lui, nous fait découvrir un univers tout à fait différent : celui du Dôme. Capsule dorée dans laquelle persistent les rescapés des Détonations, elle abrite ce jeune-homme, qui, au final, nous fait découvrir une autre vision de ce soit disant paradis. On comprend que tout n'est pas aussi rose que ce qu'on pourrait croire à l'intérieur du Dôme, et beaucoup de mystères vont peu à peu s'immiscer autour de lui, constituant une part importante de l'histoire.
D'autres personnages, tel que Lyda ou El-Capitan bénéficient de leur propre narration durant quelques parties du roman, mais je vous laisse découvrir par vous même. Chacun contribue à l'histoire de sa façon pour former un tout, et j'ai réussi à tous les cerner au bout du compte. 

Bourré de rebondissements, de révélations et d'action, le roman a réussi à me captiver. Comme dans beaucoup de dystopies, on découvre la face cachée de l'histoire au fil des pages, un complot bien orchestré et j'ai trouvé l'histoire vraiment très intéressante par sa complexité. J'ai cependant noté que le roman souffrait certaines fois -très rares- de longueurs, mais dans l'ensemble, je n'ai pas mis beaucoup de temps à lire ce gros pavé de plus de 500 pages.

La plume de Julianna Baggott est sublime, mais quelques fois assez lugubre. On se laisse porter par le flot de son récit, et le style est vraiment agréable à lire, une fois qu'on s'y est habitué. Elle ne nous épargne rien, et j'ai trouvé certaines descriptions vraiment glauques, parfois dégoûtantes, âmes sensibles s'abstenir. 

Si comme je vous le disais j'ai eu l'impression d'en avoir trop attendu en le refermant, c'est par ce qu'au final, je ne m'étais pas du tout imaginée cette tournure dans les évennements. La surprise, c'est bien, mais là, ce n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais, du coup, j'ai comme ressenti un gout bizarre en le fermant. 

En bref, Pure vraiment un livre que je conseille à tous les amateurs de science-fiction et de dystopie. Julianna Baggott a su créer un univers et une histoire remarquables, et tout l'ensemble est vraiment captivant et très bien ficelé, avec des personnages intéressants et attachants. Néanmoins, j'ai noté certains points qui m'ont dérangée, principalement le fait que l'histoire soit vraiment glauque, voire lugubre à certains moments. Je ne suis pas une âme sensible, j'ai réussi à m'y faire au bout d'un moment, mais c'est vrai que j'ai eu du mal, et pour un livre classé "jeunesse", je l'ai trouvé limite certaines fois.


mardi 30 juillet 2013

In my mailbox (1) : spécial vacances

C'est officiel, je me lance dans le rendez-vous du In My Mailbox, dans lequel je vous présenterai à l'avenir mes dernières acquisitions livresques en date. Contrairement au c'est lundi que lisez-vous, je n'effectuerai pas ce rendez-vous de manière régulière, mais à chaque fois que j'estimerais avoir acquis suffisamment de romans, achats ou emprunts, pour vous les présenter. Je dédie ce premier numéro à mes craquages effectués lors de mes vacances en Bretagne et à mon retour? qui sont plutôt nombreux, mais que voulez-vous, on ne se refait pas ^^

Pour faire court, voici la liste de tous les nouveaux pensionnaires de ma bibliothèque depuis la mi-juillet :

- Hortensias Blues, d'Hugo Buan, publié aux éditions Pascal Galodé
- Morts Thématiques, d'Eric Fouassier, publié aux éditions Pascal Galodé
- Les maitres de l'Orage, tome 1 : la Marque de l'Orage, de Véronique David-Martin aux éditions Pascal Galodé
- L'Héritage, tome 1 : Eragon, de Christopher Paolini, publié chez Bayard Jeunesse
- Sérum, saison 1, épisode 1, d'Henri Lovenbruck et Fabrice Mazza, publié chez J'ai Lu
- Dôme, tome 1, de Stephen King, publié chez Le Livre de Poche
- Juste avant le Crépuscule, de Stephen King, publié chez Le Livre de Poche
- Duma Key, de Stephen King, publié chez le Livre de Poche
- Je suis une légende, de Richard Matheson aux éditions Folio SF
- L'elixir du diable : Raymond Khoury
- Le Symbole Perdu : Dan Brown
- Agence 13, tome 2 : Serge Brussolo
- Jack Flint et la malédiction du serpent : Joe Donnely
- Arthur et la pierre prophétique : Kevin Crossley Holland
- Avant Toi : Jojo Moyes
- Les Fiancés de l'hiver, tome 1 : Christelle Dabos 
- Da Vinci Code : Dan Brown
- L'ombre de l'autre femme : Dorothy Koomson
- Insomnie : Stephen King
- Misery : Stephen King

Rassurez-vous, j'en ai énormément en cadeau pour mon anniversaire et j'en ai dégoté quelques uns chez moi, mon porte-monnaie n'a donc pas trop souffert ^^ 
J'espère vous avoir donné envie de découvrir certains de ces livres, et je vous dis à la prochaine pour un nouveau In My Mailbox ! 

D'ici là bonnes vacances... et bonnes lectures !! ^^ 


C'est Lundi que lisez-vous ?

Je reviens pour le troisième numéro du C'est Lundi que Lisez-vous, avec un peu retard, je m'en excuse, mais, faute de temps, je n'ai pas pu vous le faire hier. Je ne pense pas qu'il va être très long, étant donné que je n'ai presque rien lu la semaine passée, mais bon ^^
Bonne lecture !

Lecture passée : 

La semaine passée, je vous quittais avec pour lecture en cours, Je suis une Légende, de Rick Yancey, aux éditions Folio SF. Je pensais réussir à le finir rapidement et à effectuer une autre lecture entre temps, mais, étant en vacances, je n'avais pas forcément le temps de lire, du coup, il m'a pris toute la semaine.

Je connaissais déjà l'histoire puisque j'avais vu le film avant de lire le livre, mais je me suis rendue compte que l'adaptation n'était pas vraiment fidèle au roman. Les scénaristes ont modifié certains éléments qui me paraissaient pourtant importants, du coup, j'ai comme découvert une autre version de l'histoire, la vraie version, et j'ai été très surprise tout le long.

Le schéma de l'histoire est assez classique, ce concept de virus ayant décimé l'humanité, entraînant la transformation des vivants en zombies. Malgré tout, le fait que Robert Neville soit le dernier humain sur la Terre est intéressant, et l'histoire est vraiment prenante. Je me suis très vite attachée au personnage, et me suis rendue compte que sous sa carapace dure et primaire, existait en réalité un homme torturé et brisé à tout jamais par la mort de ceux qu'il aime, par la disparition totale de l'ère humaine.
L'univers est vraiment effrayant et contient tout une part scientifique, et j'avoue ne pas avoir toujours suivi durant les longs monologues de Robert Neville.
Le rythme est plutôt rapide, on se laisse prendre dans l'histoire, et certains passages m'ont beaucoup émue, comme d'autres m'ont retournée.

Je vous conseille donc Je suis une Légende, un très bon roman SF à l'univers et aux personnages bien plus complexes que ce qu'on pourrait penser à première vue.

Lecture en cours :

Pour ma lecture suivante, j'ai beaucoup hésité mais je me suis finalement décidée à poursuivre une de mes sagas chouchous avec le troisième tome de Quatre Filles et un Jean. Je ne l'ai pas encore commencé, mais j'ai plus que hâte ! Je vous en dirais des nouvelles la semaine prochaine ! :)




Lectures à venir :

Comme la semaine passée, je ne prévois rien pour la semaine prochaine. Je me laisserai tenter au moment voulu, et d'ici là, je vous souhaite à tous et à toutes une excellente semaine, d'excellentes vacances et de magnifiques lectures !!

A la semaine prochaine pour un quatrième numéro du C'est Lundi que Lisez-vous ! ^^







La 5e Vague



Rick Yancey
592 pages

L'histoire : 

1ère Vague : Extinction des feux
2e Vague : Déferlante
3e Vague : Pandémie
4e Vague : Silence

La 5e Vague arrive...
Ils connaissent notre manière de penser. Ils savent comment nous exterminer. Ils nous ont enlevé toute raison de vivre. Ils viennent maintenant nous arracher ce pour quoi nous sommes prêts à mourir…

À l’aube de la 5e Vague, sur une bretelle d’autoroute désertée, Cassie tente de Leur échapper…Eux, ces êtres qui ressemblent trait pour trait aux humains et qui écument la campagne, exécutant quiconque a le malheur de croiser Leur chemin. Eux, qui ont balayé les dernières poches de résistance et dispersé les quelques rescapés…
Pour Cassie, rester en vie signifie rester seule. Elle se raccroche à cette règle jusqu’à ce qu’elle rencontre Evan Walker. Mystérieux et envoûtant, ce garçon pourrait bien être son seul espoir de sauver son petit frère, voire elle-même. Du moins, si Evan est bien celui qu’il prétend… Mais la jeune fille doit d’abord faire des choix : entre confiance et paranoïa, entre courage et désespoir, entre la vie et la mort. Va-t-elle baisser les bras et accepter son triste sort, ou relever la tête et affronter son destin ? Car ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort.

Mon avis : 

Ce roman SF me donnait envie depuis un moment déjà, je n'ai donc pas hésité à l'acheter lorsque je l'ai trouvé dans ma librairie favorite. Et je dois dire que même si je ne suis pas allée jusqu'au coup de cœur, j'ai passé un excellent moment avec ce bouquin.

Dès les premières pages, l'auteur nous expose le contexte de son histoire et nous plonge directement dans ce monde post-apocalyptique, ravagé par l'arrivée d'une espèce d'extraterrestres ayant pour but de décimer l'humanité afin de récupérer la planète Terre. De la pure science-fiction, pour mon plus grand plaisir. 
J'ai tout de suite été happée par l'histoire. L'auteur a immédiatement su retenir mon attention grâce à cette vieille interrogation qu'il a su exploiter à sa manière : que ferions-nous si les extraterrestres débarquaient ? 
Il nous donne une nouvelle vision de ces créatures, très loin de notre gentil E.T, et leur accorde un rôle de prédateur au milieu de leurs proies favorites : les humains. Impitoyables, sanguinaires, dotés d'une intelligence supérieure, les Aliens n'ont qu'une mission : exterminer les humains, et tous les moyens sont bons pour y parvenir. 
L'univers crée par Rick Yancey est sombre et original, il nous pousse à la réflexion et nous fait vivre une aventure tout bonnement effrayante. 

De révélations en révélations, de rebondissements en rebondissements, on découvre les faces cachées de l'histoire et du complot, et, comme dans toute bonne dystopie, on se rend compte que tout ce qu'on croyait savoir est basé sur un mensonge, et qu'on ne peut avoir confiance en personne dans un monde ou les survivants se comptent sur les doigts de la main. 
Bourré d'action, ce tome avance à un rythme effréné et ne laisse aucun répit au lecteur. Les évènnements s’enchaînent, j'ai eu du mal à trouver un moment adéquat pour fermer le livre.

En lisant la quatrième de couverture, je m'attendais à uniquement suivre Cassie, notre personnage principale, durant l'histoire. Mais en fait, le roman est découpé en différentes parties dans lesquelles les narrateurs changent continuellement. Je me suis rapidement attachée aux personnages. Cassie, son frère, Ben, Evan... Chacun d'entre eux a le mérite d'évoluer dans cet univers ravagé, et on ressent avec eux tout ce qu'il leur arrive. 
Tout comme l'univers, l'auteur a exploité leur personnalité au maximum, et je ne me suis pas laissée duper par la carapace qu'ils tentent de construire autour d'eux pour se protéger. 

Le style de Rick Yancey nous fait voyager dans cet univers terrifiant et ne nous épargne rien. Il n'y va pas par quatre chemins et nous narre son histoire avec force et émotion, sans nous ménager. On prend ainsi conscience de beaucoup de choses, et on comprend mieux la situation.

Si la romance est présente dans le récit, elle est correctement proportionnée et s'imbrique à l'histoire sans prendre le pas sur l'intrigue. Je ne peux rien dévoiler au risque de spoiler, mais sa complexité la rend intéressante à découvrir, et on nous épargne l'ambiance cucu à la Bella et Edward. 

Pourquoi je n'ai pas eu de coup de cœur malgré tout ?

Comme je l'ai dit précédemment, le rythme de l'histoire est vraiment palpitant et on a du mal à lâcher le bouquin. Du coup, on se sent obligé de toujours poursuivre sa lecture, et j'avoue qu'à certains moments j'avais envie de décrocher un peu, mais je ne pouvais pas. Du coup, j'étais parfois complètement déconcentrée et j'ai du relire certains passages plusieurs fois avant de passer à la suite, ce qui n'est pas hyper agréable.
En plus de ça, j'ai trouvé que certains éléments autour desquels l'auteurs essayait de maintenir une zone d'ombre étaient parfois prévisibles, et qu'on réussissait malgré tout le mystère à deviner le pourquoi du comment. Après, ces moments-là ne sont pas très très nombreux, et n'enlèvent rien à l'attrait de l'histoire.

En résumé, malgré quelques points noirs, je vous conseille vraiment la 5e Vague. Différent de ce qu'on peut trouver actuellement en SF jeunesse, il nous propose un univers original et une intrigue effrayante.
Un très bon premier tome, je poursuivrai la saga quand la suite paraîtra.




samedi 27 juillet 2013

Hortensias Blues



Hugo Buan
347 pages

L'histoire : 

Un cabinet médical est décimé dans le centre de Rennes par un étrange tueur en série. Lucien Workan, un commissaire de police incontrôlable toujours à la limite de l'illégalité, petit-fils de résistant va mener l'enquête au coeur de la bourgeoisie rennaise. Assisté par Leila, une jeune femme flic d'origine berbère et flanqué de son adjoint Lerouyer, Workan va dénouer les fils enchevêtrés d'une série de crimes particulièrement odieux. Avec une force de caractère incroyable, une intuition digne des meilleurs limiers et le soutien de ses adjoints, va-t-il réussir où son supérieur et la procureur de la République en charge du dossier ne l'attendaient plus? Hugo Buan signe ici son premier roman.

Mon avis : 

Paru dans une petite maison d'édition locale, j'ai trouvé ce livre par hasard en me promenant dans la boutique consacrée à celle-ci. Je ne connaissais ni le livre ni l'auteur, mais je peux vous dire que j'ai été on ne peut plus séduite par ce policier, et qu'au prix ou je l'ai trouvé (je l'ai eu pour 3 euros en soldes) j'aurais vraiment eu tort de ne pas le prendre ! 

Dès les premières pages, j'ai littéralement été happée par l'intrigue. Ce roman, c'est 350 pages de pure tension, d'intensité et de suspense incontrôlable. On ne peut pas le fermer avant de savoir, on DOIT connaitre le mot de la fin. Pas de répit pour le lecteur, les évennements s'enchainent à une vitesse folle, et quand vous croyez comprendre, on trouve le moyen de balayer vos convictions. En bref, on nous mène par le bout du nez ! Je peux vous dire que je me suis sentie bien bête quand j'ai compris que j'avais fait fausse route du début à la fin, et que l'auteur m'a balancé le truc auquel je ne m'attendais vraiment pas ! Hugo Buan m'a chamboulée, je ne savais plus quoi penser au fur et à mesure que je progressais dans l'histoire.

Les personnages crées par l'auteur ont de très fortes personnalités, je les ai adorés ! Bornés et incontrôlables, avec leurs caractères de cochon et leurs répliques cinglantes, ils m'ont fait mourir de rire, et j'ai suivi l'enquête en leur compagnie avec un plaisir non dissimulé.
Le style d'Hugo Buan est bourré d'humour et très agréable à lire. Il nous transporte au coeur de l'histoire et on ne peut s'empêcher de rire face au ton qu'il emploie et aux situations qui sont certaines fois hilarantes. Quand j'ai découvert la mise en scène des meurtres pour la première fois, bien que la situation ne soit pas supposée être drôle, j'a eu un fou rire pendant deux bonnes minutes. 
L'auteur a su me tenir en haleine du début à la fin. De rebondissements en rebondissements, je me suis vraiment sentie concernée par l'histoire et quand j'ai refermé le lire, après cette fin tout bonnement addictive, j'étais complètement sidérée.

En résumé, je vous conseille ce polar à 2OO %. Comme le dit la quatrième de couverture, c'est hallucinant quand un éditeur aussi peu connu nous fournit un roman aussi excellent ! 

Le Petit Prince

Antoine de Saint-Saint-Exupéry.
100 pages.
Poésie, philosophie.



Mon avis : 

Ma chronique ne sera vraiment pas longue, puisque, comme pour La Bibliothécaire, ce roman est vraiment très fin, et on ne peut pas vraiment dire qu'il soit un bouquin comme les autres.

J'ai reçu ce livre en cadeau il y a maintenant plusieurs années, et je l'ai déjà lu de très nombreuses fois, étant donné qu'il est plutôt court et agréable à lire. Je me replonge souvent avec plaisir dans l'histoire du Petit Prince et de son ami aviateur, que je trouve très mignonne. Je ne comprends vraiment pas grand chose en  philosophie et j'avoue ne pas toujours avoir suivi toutes les scènes et paroles, mais j'aime cependant énormément l'univers de ce bouquin, avec ses nombreuses planètes et leurs habitants pour le moins étranges. J'ai été séduite par le voyage de ce petit bonhomme aux cheveux d'or, plein de poésie, qui m'a charmée et m'a fait voyager dans de jolis mondes.
Je le conseille vivement.

Damnés, tome 4 : Volupté

Lauren Kate.
406 pages. 
16,90 euros.



L'histoire : 

Le ciel est noir avec des ailes....
Comme le sable dans un sablier, le temps est compté pour Luce et Daniel. Pour arrêter Lucifer qui efface le passé, ils doivent trouver le lieu où les anges sont tombés sur Terre. Les forces obscures sont après eux, et Daniel ne sait pas si il peut faire cela — vivre en perdant Luce encore et encore.
Mais ensemble, ils feront face à une bataille épique qui prendra fin avec des morts ... et de la poussière d'Ange. Des sacrifices seront fait, et des coeurs détruits. Mais soudain Luce sait ce qui doit arriver.
Pour qu'elle soit avec quelqu'un d'autre que Daniel. La malédiction qui les suit l'a toujours concerné elle et seulement elle. Le choix qu'elle fait maintenant sera le seul qui importe vraiment.
Dans la lutte pour Luce, qui va gagner ?
La conclusion de la série Damnés. Le Ciel ne peut pas attendre plus longtemps.

Mon avis : 

Etant donné que ma super maman m'a fait cadeau de ce quatrième tome, je n'ai pas eu longtemps à attendre pour le commencer. Et.... wow.... c'était.... MAGIQUE. Un petit bijou, l'un des meilleurs tomes de la série. Attention, je risque de spoiler, donc si vous n'avez pas lu le livre, contentez vous de survoler la chronique ou ne la lisez pas du tout :)

A la fin du 3eme tome, on assiste à l'union de Luce et ses amis pour déjouer les plans de Lucifer, qui veut effacer le passé. Donc, dans ce quatrième tome, on suit Luce, Daniel et toute la troupe dans leur quête pour sauver le monde. Le couple et leurs amis ont besoin pour cela de retrouver trois reliques du temps de la Chute des Anges, qui leur serviront à localiser le lieu de la Chute. L'essentiel du livre est donc consacré à la recherche et à la découverte de ces objets, qui ont une fonction capitale. J'ai adoré suivre tous les personnages dans leur folle aventure, et j'ai ressenti avec eux le stress du compte à rebours qui planait au dessus de leurs têtes, tel une épée de Damoclès. 
J'aime toujours autant le style de Lauren Kate, et mes relations avec les personnages se sont vivement améliorées au fil des tomes. Même si la romance est encore une fois très présente dans ce tome, elle est nettement améliorée par la disparition du triangle amoureux, puisque Luce a fait son choix.
Ce tome est bourré d'action, et comme dans le troisième, ne nous offre pas beaucoup de répit. De nouveaux ennemis font surface et rajoutent du piment à l'histoire. Le concept des reliques et de la Chute des Anges est vraiment très original, et je félicite l'auteure pour celui-ci. 
La fin, elle, m'a vraiment convaincue. Bourrée de rebondissements, elle nous permet de vivre la fameuse scène du choix des anges entre l'Enfer et le Trône, et nous révèle beaucoup de choses. Quant à la malédiction de Luce et Daniel, j'ai trouvé qu'elle se terminait d'une manière vraiment magnifique et bouleversante, puisqu'on se demande si ils se retrouveront une fois lors nouvelle condition acquise.

En résumé, j'ai plus qu'adoré ce quatrième tome. Un coup de coeur, comme le troisième, beaucoup d'action, d'amour, de rebondissements et une fin magique. En revanche, je crains d'être déçue par le cinquième et ne comprend pas encore son utilité, puisque, pour moi, l'aventure de Luce et Daniel aurait très bien pu s'arrêter de cette façon. 

Damnés, tome 3 : Passion

Lauren Kate.
394 pages.
16,90 euros.



L'histoire : 

Bien avant qu'ils se soient rencontrés à Sword & Cross, avant même qu'ils aient à lutter contre les Bannis, Luce et Daniel avaient déjà vécu mille vies. C'est pourquoi Luce, cherchant désespérément à trouver comment déjouer la malédiction qui condamne son amour, doit à tout prix revisiter ses différentes réincarnations. Et lorsqu'elle plonge à l'aveugle dans un Annonciateur, elle n'a aucune idée d'où cela la conduira. Sa seule certitude est qu'elle doit le faire. La jeune fille part donc sur les traces de ses vies passées, traversant cinq mille ans d’histoire et autant de lieux différents, afin de comprendre ce qui préside à son destin. Au fil de ses pérégrinations, elle parvient à recueillir des éléments qui pourraient enfin l'aider à modifier le cours de sa vie. Mais Daniel la poursuit et l'empêche à chaque fois de réécrire son histoire.
Combien de fois devra-t-elle mourir sans mettre cette passion à l'épreuve ? Lancé dans une course-poursuite flamboyante et romantique, le couple réussira-t-il à trouver dans le passé les clés qui lui permettront de modifier son avenir ? 

Mon avis : 

Suite à la fin bourrée d'action et de rebondissements du second tome, je n'ai pas hésité à me plonger dans le troisième, que j'ai lu d'une seule traite. Cette série ne m'a encore jamais déçue, malgré ses quelques points négatifs, et comme d'habitude, je suis ressortie de ce livre encore plus conquise que des précédents. Ce tome 3 est celui que je préfère parmi tous ceux déjà publiés, et celui que je conseille le plus.

Dans la fin du deuxième opus, Luce prend une décision importante, celle de partir à la recherche de ses vies passées à travers les Annonciateurs, qu'elle connait désormais plus ou moins. Elle nous fait donc voyager dans de nombreuses époques et lieux, et j'ai vraiment adoré ce concept. Jamais de repos ni pour Luce ni pour nous, elle enchaîne les étapes et saute dans tous les Annonciateurs qui se présentent à elle. Ses vies antérieures sont vraiment très plaisantes à découvrir, même si en général, elle ne se terminent pas pour le mieux. Avec ce tome, j'ai vraiment eu l'impression de bouger aux quatre coins du monde et de découvrir en direct les siècles passés. Par contre, il est vrai que je n'ai pas immédiatement réussi à rentrer dans l'histoire, puisque dès le début, on nous jette sans ménagement au milieu d'une scène d'action, dans un lieu qu'on ne connait pas. La course Luce-Daniel est vraiment sans répit, et on a beaucoup de mal à lâcher le bouquin, car très peu de circonstances nous le permettent.
Découvrir les personnages du roman à travers différents contextes permet au lecteur de mieux les cerner et de comprendre certains de leurs comportements. C'est le cas par exemple, du mystère autour du fait que Daniel évite Luce dans le premier tome, on assimile mieux cette réaction, vu la manière dont leur histoire se termine dès qu'ils se rencontrent. On comprend beaucoup plus de choses sur la malédiction et les anges en général, ce qui est un bon point pour la suite de l'histoire. Certains passages du roman sont vraiment très tristes, et on ressent complètement les émotions de Luce dans ce tome, son désespoir et sa colère de ne pouvoir changer ses propres vies et leur funeste destin. 
La révélation effectuée à la fin de ce troisième tome m'a vraiment estomaquée, je n'avais rien vu venir. Les plans machiavéliques de Lucifer quant à l'avenir de la planète Terre promettent une suite mouvementée, et une lutte sans égale. J'ai vraiment hâte de me plonger dans l'avant dernier tome de cette superbe série. 

En résumé, ce tome est vraiment délicieux. Il nous fait voyager et ressentir beaucoup de choses, et les nombreux événements et révélations nous permettent d'esquisser de nombreux plans quant à la suite des aventures de Luce et Daniel.  

Damnés, tome 2 : Vertige

Lauren Kate.
436 pages.
16,90 euros.



L'histoire :

Tout juste sortie du cauchemar de Sword & Cross où anges et démons se sont entre-déchirés, Luce a dû se séparer quelques jours de Daniel... Folle de joie à l'idée de le revoir, elle apprend avec désespoir que leurs retrouvailles seront brèves. Daniel doit en effet traquer les Bannis, des immortels, qui cherchent à la tuer. En attendant, il la place en sûreté à Shoreline, un lycée huppé près de San Francisco, d'où elle ne doit pas sortir. Elle entre dans la section des "Néphilim", des descendants d'anges aux pouvoirs particuliers, et fait la connaissance de Shelby, Dawn, Jasmine et Miles, un garçon charmant. Là, Luce apprend aussi que les "ombres" qui la terrorisaient, en réalité des Annonciateurs, pourraient l'aider à découvrir ses vies antérieures. Daniel s'entêtant à ne rien lui révéler de son passé, Luce veut comprendre ce qui l'empêche de vivre pleinement son amour et cherche corps et âme à déjouer la malédiction qui s'acharne sur elle.

Mon avis : 

Après la fin haletante du premier tome, je ne pouvais tout simplement plus attendre pour commencer le deuxième. Et une fois de plus, je ressors conquise de cette lecture. Je ne vais malheureusement pas pouvoir dire grand chose au risque de spoiler, mais je vais tâcher d'en faire un maximum sans rien révéler. Je conseille néanmoins à ceux qui n'ont pas lu le livre de ne pas lire la chronique ou de seulement la parcourir, je ne voudrais pas vous gâcher votre lecture :) 

Après les évennements de la fin du premier opus, Daniel installe Luce en lieu sur,dans un lycée à Shoreline tandis qu'il part en compagnie de Cam traquer ceux qui pourraient nuire à la belle. J'ai préféré ce deuxième livre au premier, car j'ai trouvé que les personnages se dévoilent beaucoup plus au cours de l'histoire. La séparation Luce-Daniel est évidemment quelque chose que ni l'un ni l'autre n'apprécient, mais Luce mûrit d'une certaine façon au cours de cet épisode, et apprend à se débrouiller sans son beau chevalier servant. Elle rencontre d'autres personnes, notamment Shelby, Dawn, Jasmine et Miles, de nouveaux personnages qui encore une fois, ne sont pas extrêmement développés, mais que j'ai néanmoins apprécié. Les découvertes qu'effectuent Luce au cours du bouquin permettent à l'action de se développer, et on remarque une évolution du côté de la jeune-fille, qui refuse maintenant de se laisser en permanence guider par Daniel et effectue ses propres choix. Suivre en parallèle les aventures de Cam et Daniel traquant les Bannis, qui eux aussi deviennent très importants dans l'histoire et celles de Luce et ses amis à Shoreline est un concept qui m'a beaucoup plu, et qui m'a permis de comprendre les avantages de la narration choisie par Lauren Kate. Le club des "Néphilim" que Luce intègre durant sa scolarité à Shoreline est également une idée judicieuse, qui permet à Luce d'éclairer certains points, notamment celui des ombres qui la pourchassent, et qui constituent une avancée importante dans le récit. Les Annonciateurs deviennent désormais des membres à part de l'histoire, et j'ai beaucoup aimé suivre Luce dans ses tentatives d'apprivoisement, ainsi que dans celles de découverte de ses vies antérieures.
Niveau style, j'apprécie toujours autant celui de l'auteure. Ce second tome souffre de bien moins de longueurs que le premier, ce qui permet au récit d'être plus fluide et à l'action d'être mieux répartie tout au long de l'histoire. La romance entre Luce et Daniel est encore un point important du livre, et j'ai trouvé leurs retrouvailles très touchantes, et non niaises cette fois-ci. Enfin, au niveau de la mythologie, on arrive cette fois ci à beaucoup mieux cerner le monde des anges et les enjeux des évennements qui se produisent. J'ai particulièrement aimé le fait de beaucoup mieux maîtriser le monde concerné avec ce tome, et de moins me poser de questions en le refermant, ainsi que toute l'étendue du mystère qui plane autour des Bannis et leur mystérieuse quête de Luce.
Pour maintenant parler de la fin, elle m'a vraiment surprise. Les evénements sont vraiment passionnants à suivre, et suscitent la curiosité du lecteur tout le long. Le choix qu'effectue Luce est une décision très audacieuse de la part de l'auteure et promet des choses passionnantes pour la suite. Très riche en action, elle ouvre donc de nombreuses portes.

En résumé, je conseille vraiment ce second opus. Beaucoup de points sont améliorés par rapport au premier,     et de nombreuses choses sont révélées  ce qui nous donne envie de découvrir la suite. Le mystère et la passion sont plus présents que jamais et avec cette fin, surtout n'hésitez pas... foncez !

Damnés, tome 1

Lauren Kate.
438 pages.
16,90 euros.




L'histoire : 

Lorsque Luce entre à Sword & Cross, un lycée d'éducation surveillée, elle est d'emblée attirée par le ténébreux Daniel. Dans cet endroit sinistre où les portables sont interdits, où les élèves ont un passé lourd et oû des caméras surveillent les moindres faits et gestes de chacun, Daniel devient une obsession. Mais le jeune homme évite Luce, qui est aussi courtisée par Cam, un beau brun aux yeux verts. Malgré sa fascination pour Daniel, Luce n'arrive pas à résister à Cam. Ce dilemme perturbe la jeune fille, déjà déstabilisée par la présence incessante d'ombres, qui la poursuivent et l'inquiètent depuis l'enfance. Tout est conçu pour que l'ordre règne à Sword & Cross, pourtant ce lieu deviendra le théâtre de drames troublants et mystérieux...

Mon avis :

J'ai découvert Damnés par le biais de ma bibliothèque, et je n'ai bien évidemment pas pu résister à sa sublime couverture et à son résumé plutôt alléchant. Après avoir lu quelques avis sur le net, j'ai débuté cette lecture impatiente mais en même temps un peu fébrile, puisque les opinions sur ce bouquin différaient constamment et que je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre. Et au final, je dois dire que je n'ai pas été déçue. L'univers mis en place par Lauren Kate autour de la mythologie des anges m'a séduite, et je me suis complètement laissée entraîner par cette histoire. Néanmoins, elle n'est pas sans défauts. Nous suivons dans ce roman Luce, une adolescente pas comme les autres avec un passé plutôt lourd. Si j'ai réussi à m'attacher à elle au fil des pages, à cause du fait qu'elle débarque ainsi dans un lycée étranger où elle ne connait personne et dans lequel elle est complètement perdue, elle m'a cependant souvent agacée et s'est révélée  comme beaucoup d'autres héroïnes fantastiques, légèrement cruche et plutôt niaise. Pareil pour les autres personnages principaux, tels que Cam et Daniel dont je ne peux pas retirer grand chose, mis à part des caractéristiques physiques. L'auteure n'a selon moi pas accordé assez d'importance à l'approfondissement de la personnalité de ses personnages. Arriane, en revanche, m'a bien plu, avec son caractère bien trempé, j'ai trouvé qu'elle ressortait un peu du lot. Mais pour tout les autres personnages secondaires, on ne peut vraiment presque rien en dire. C'est l'un des gros points noirs de ce roman, qui s'améliore néanmoins dans la suite des aventures de Luce.
Comme dans presque toutes les histoires fantastiques, nos chers héros gravitent autour d'un triangle amoureux, qui, comme souvent, devient rapidement agaçant. Voir Luce faire la girouette autour de deux garçons pendant presque 500 pages, très peu pour moi.  J'ai d'ailleurs été particulièrement heureuse quand elle a (enfin!) décidé lequel des deux serait l'amour de sa vie. Mais passons pour la romance, qui, au final, est une étape obligatoire de toute histoire jeunesse, et que j'ai quand même su apprécier et concentrons nous sur d'autres choses. Le style de Lauren Kate est plutôt agréable à lire, et malgré quelques longueurs, elle sait nous narrer son histoire avec talent. Je n'ai pas vraiment apprécié le choix de la narration, je me sentais quelque fois exclue de l'histoire, puisque nous n'avons pas vraiment vent des émotions de Luce. Mais dans l'ensemble, j'ai vraiment apprécié son style d'écriture. Au niveau de la mythologie et de tout ce qui concerne les anges, je l'ai trouvée légèrement brouillonne, car on se pose beaucoup de questions en refermant le livre, mais le concept est vraiment intéressant et original, et tous ces éléments dans l'ombre permettent cependant de créer un effet de suspense, puisque l'on a envie d'en découvrir plus sur ces créatures.
Et, en dernier point, je vais un peu parler de la fin, sans spoiler bien sur. Si l'auteure nous fait legèrement attendre pendant les trois quarts du roman, et ne fournit pas énormement d'action, la fin est une véritable bombe. Très mouvementée, elle est riche en rebondissements et nous présage une suite à la hauteur. Je l'ai vraiment adorée. L'auteure installe un vrai suspens et laisse planer beaucoup d'interrogations, ce qui donne immédiatement envie de sauter sur le second opus.

En bref, Damnés m'a vraiment bien plu. C'est un roman au concept original, qui souffre de quelques soucis d'approfondissement et de quelques longueurs, mais il n'en reste pas moins une histoire trépidante qu'on suit avec plaisir, accompagné d'une fin explosive. Je le conseille à tous les amoureux du fantastique, même à ceux qui comme moi, se lassent parfois des triangles amoureux, et je n'attendrais pas plus longtemps pour dévorer le second tome.

Insaisissable, tome 1 : Ne me touche pas

Tahereh Mafi.
379 pages.
16,95 euros.

Couverture Insaisissable, tome 1 : Ne me touche pas

L'histoire :

“Ne me touche pas” je lui murmure. Je mens mais ne lui dis pas. J’aimerai qu’il me touche mais ne lui dirais jamais. Des choses arrivent quand on me touche. Des choses étranges. De mauvaises choses. Des choses mortelles.
Juliette est enfermée depuis 264 jours dans une forteresse pour un accident. Un crime. 264 jours sans parler ni toucher personne. Jusqu’au moment où un gardien vient partager sa cellule. Derrière sa nouvelle apparence, elle le reconnaît : c’est Adam, celui qu’elle aime en secret depuis toujours.

Mon avis : 

J'ai longtemps hésité avant d'acheter ce livre, puis j'ai finalement craqué sur sa sublime couverture et son résumé qui me faisait bien envie. Et je dois dire que j'ai bien aimé, mais que je m'attendais à mieux. Le roman possède de nombreux défauts, qui, dans mon cas, m'ont légèrement gâché ma lecture. 

Dans cette histoire, nous suivons Juliette, une adolescente aux pouvoirs dévastateurs, enfermée dans une forteresse depuis presque 300 jours. L'auteure nous emporte dans un monde de science fiction, qui selon moi, mériterait beaucoup plus d'approfondissement. Juliette est enfermée dans cette prison pour avoir commis un crime involontaire à cause de ses aptitudes mortelles. Mais un jour, un beau garçon intègre sa cellule, et elle se souvient : il s'agit d'Adam, son amour d'enfance. Commence alors une histoire mouvementée, qui tourne principalement autour des pouvoirs de Juliette. En effet, celui qui la retient prisonnière compte bien s'en servir pour accomplir de noirs desseins, et forcer la jeune fille à coopérer. Dans ce monde dystopique, un nouveau gouvernement régit la société, et n'hésite pas à se débarrasser de la population pour assouvir sa soif de pouvoir. Seulement, Juliette refuse de coopérer avec les forces du régime et commencent alors les ennuis. 
J'ai plutôt bien aimé ce roman, mais il n'est pas sans défauts, loin de là. De gros points noirs sont venus assombrir le tableau, en particulier la romance, les personnages et l'univers dystopique. En effet, j'ai trouvé l'histoire d'amour entre Juliette et Adam beaucoup trop niaise, et beaucoup trop étendue, au point de laisser sur le côté la véritable histoire du bouquin et son univers, sur qui, ma foi, on ne sait presque rien ! En dehors de la forteresse, et de ses environs, l'auteure ne nous donne presque aucune informations sur ce monde sensé être morne et affable. On ne se préoccupe que des détails, sans donner une vue d'ensemble sur tout l'univers. Ensuite, j'ai trouvé certaines scènes beaucoup trop faciles, et certaines résolutions beaucoup trop rapides. C'est le cas, par exemple, de la fuite de Juliette ou de l'histoire du terrain radioactif. J'avais certaines fois l'impression que Tahereh M. souhaitait en finir le plus rapidement possible. Les personnages du bouquin (Juliette, Adam, Warner... ) ne sont pas vraiment développés, et je n'ai pas réussi à m'attacher à eux. Du coup, il ne reste vraiment pas beaucoup de points positifs pour moi, hormis ce pouvoir que possède Juliette, assez intéressant, et la révélation de la fin, qui, elle, m'a dans l'ensemble bien plu. Le style de l'auteure également m'a charmée, avec toute cette poésie retranscrite au fil des pages.

En résumé, j'ai un avis plutôt mitigé sur Ne me touche pas , qui selon moi souffre de gros problèmes d'approfondissement au niveau de l'univers et des personnages, ainsi que d'une romance qui prend trop de place par rapport au reste du récit, mais qui reste agréable à lire pour ceux qui recherchent à se détendre. Je ne le conseille pas particulièrement , mais je ne le déconseille pas non plus, si vous voulez le découvrir, lancez vous ! 

Entre Chiens et Loups, tome 3 : Le choix d'aimer


  
Malorie Blackman
467 pages
12,50 euros

















L'histoire : 

Imaginez un monde. Un monde où tout est noir et blanc. Où ce qui est noir est riche, puissant et dominant. Où ce qui est blanc est pauvre, opprimé et méprisé.
Dans ce monde, une enfant métisse est pourtant née, Callie Rose. Une vie entre le blanc et le noir. Entre l'amour et la haine. Entre des adultes prisonniers de leurs propres vies, leurs propres destins. Viendra alors son tour de faire un choix. Le choix d'aimer, malgré tous, malgré tout...


Mon avis : ( je risque de spoiler, ne serait-ce qu'un minimum, donc je vous conseille de seulement survoler la chronique si vous n'avez pas lu le bouquin :) ) 

Après la fin bouleversante du second tome, j'ai immédiatement enchaîné sur le troisième, pour découvrir comment les choses allaient évoluer. Et.... waouh ! Malorie Blackman m'a totalement hyptonisée avec cet avant dernier livre, je n'ai pas pu le lâcher !

L'histoire s'organise différemment que dans les autres tomes de la saga. Elle est divisée en différentes parties, elles mêmes composées de passages dans lesquels nous suivons les personnages dans leurs véritables actions et de retours en arrière. L'auteur privilégie d'ailleurs ces derniers, afin de nous faire découvrir l'enfance et l'adolescence de Callie Rose, ainsi que l'évolution progressive de sa relation avec Sephy. Les retour en arrière sont dans l'ordre croissant par rapport à l'âge de Rose, ils commencent lorsqu'elle est encore une jeune enfant et se terminent vers ses 15-16 ans. Durant ce laps de temps, on apprend et on découvre beaucoup de choses, qui permettent de comprendre les parties qui sont au présent (exemple, dans les premières pages, oû les évennements sont racontés au présent, Callie Rose a 16 ans et on voit qu'elle éprouve une haine intense envers Sephy et Callum. L'auteure ne nous explique pas les raisons de ce conflit, mais elle nous les montre à travers les retours en arrière.) Elle agit ainsi durant tout le roman, en faisant constamment planer le mystère autour des relations actuelles entre Callie-Sephy, ou encore Jasmine et Jude etc, jusqu'à ce que l'on comprenne par nous même lors des flash backs les raisons des évennements qui arrivent dans la réalité. C'est un procédé très troublant au début, mais qui se révèle par la suite très intéressant, puisqu'il nous permet de tout assimiler petit à petit, et qu'il maintient le suspense en place.

Pour ma part, j'ai tout autant aimé suivre Callie et Sephy dans le passé ou dans la réalité. Leur relation subit une véritable évolution à laquelle on assiste en direct, mais pas forcément en bien. Elle repose sur des mensonges, et bien sur, au moment ou la vérité éclate, tout est remis en question. La rencontre Rose-Jude va bien évidemment envenimer les choses, et, comme à son habitude, le frère de Callum a tout prévu pour attraper la jeune fille dans ses filets. La Milice de Libération retrouve une place importante dans ce troisième tome, et Callie a un rôle fatal à y jouer. Il est d'ailleurs l'élément qui poussera Jasmine à agir de la sorte (je ne veux pas spoiler) pendant les parties ou elle se retrouve seule avec Jude. Meggie a également un rôle à jouer dans ces parties du livre, notamment vers la fin.

Le style de Malorie Blackman est toujours aussi puissant et émouvant, et comme d'habitude, elle parvient à  créer des liens formidables entre les évennements, passés ou réels, qui rendent le livre on ne peut plus addictif et bouleversant.
Mon dernier commentaire par rapport à ce tome sera pour la fin. Magnifique, émouvante, explosive. On y ressent l'esprit de sacrifice, et avant tout, l'espoir. L'espoir quand à un changement, l'espoir face à la vérité enfin dévoilée, l'espoir quand à la relation entre la mère et sa fille. Elle est tout simplement bouleversante.

En résumé, j'ai eu un véritable coup de coeur pour ce livre. Ultra intéressant, émouvant, terrible, il nous apporte les réponses à toutes nos questions et nous bouleverse de par son évolution et sa fin explosive. Je le recommande plus que de raison. 

Entre Chiens et Loups, tome 2 : La couleur de la haine



Malorie Blackman
390 pages
12,50 euros












L'histoire : 

Imaginez un monde. Un monde où tout est noir ou blanc. Où ce qui est noir est riche, puissant et dominant. Où ce qui est blanc est pauvre, opprimé et méprisé.
Noirs et blancs ne se mélangent pas. Jamais. Pourtant, Callie Rose est née. Enfant de l'amour pour Sephy et Callum, ses parents. Enfant de la honte pour le monde entier. Chacun doit alors choisir sons camp et sa couleur. Mais pour certains, cette couleur prend une teinte dangereuse... celle de la haine.

Mon avis :

Après mon énorme coup de foudre pour le premier tome, je n'ai pas attendu bien longtemps avant de me procurer la suite. Lu en quelques jours à peine, celle-ci m'a séduite sur presque tous les points, même si, pour moi, elle n'a pas pas réussi à égaler le tome un. Mais ce fut néanmoins une excellente découverte.

Ce tome-ci est indéniablement le plus sombre de toute la saga. Sephy a fait son choix entre passé et présent, entre l'amour de sa vie, et le bébé grandissant en elle, elle a choisi son enfant, Callie Rose, sa fille métisse, évoluant dans un monde dans lequel elle ne trouve pas sa place, entre Nihils et Primas, rejetée, reniée, critiquée par tous. Ce second tome ne laisse place à aucun autre sentiment que celui, dévastateur, de la haine. Véritables parias, Perséphone et Callie se construisent difficilement une fragile relation, un équilibre instable, constamment remis en question par tous les bouleversements auxquels nous avons droit dans ce tome. Sephy n'est plus qu'une coquille vide, luttant jour après jour pour survivre, pour sa fille, pour l'espoir d'un changement, mais elle finit vite par totalement lâcher prise, entièrement découragée par le mensonge, le mépris et la cruauté que l'on lui lance au visage jour après jour. Malorie Blackman nous fait vivre avec ce tome un voyage terrifiant, empli de larmes et du gout de la mort, présents dans chaque parcelle du bouquin. 



En dehors du point de vue de Sephy et de sa douloureuse relation avec Callie Rose, nous suivons dans ce tome Jude, le frère de Callum, unique survivant de la lignée McGrégor, avec sa mère, Meggie, à qui l'auteure accorde également une part importante du récit, notamment vers la fin. Celui-ci n'a qu'une raison de vivre : cette intense et incontrôlable haine envers les Primas, dirigée principalement envers Sephy, qu'il tient pour responsable de la mort de son frère. 
La Milice de Libération, est moins présente dans ce tome, puisque ces membres se retrouvent séparés à la suite des évennements de la fin du 1er tome, mais les moments pendant lesquels nous suivont Jude sont principalement concentrés au niveau des plans qu'il met en action pour récupérer de l'argent pour cet organisme. Jude se dévoile dans ce tome. Sa rencontre avec Cara Imega, une jeune Prima dont il tombera par la suite amoureux, brise sa carapace, mais le rend plus dangereux que jamais. On ressent avec lui la tornade d'émotions contradictoires qui se bousculent dans son esprit face à la découverte de ce nouveau sentiment : l'amour. Malgré tout, Jude finira par se reconcentrer sur sa mission première, et redevenir égal à lui même : impitoyable, concentré, froid, efficace. Certains évennements de ce tome le marqueront, néanmoins, pour toujours. 
La haine du frère de Callum envers les Primas le poussera à une grave décision : utiliser Callie Rose pour atteindre Sephy, qu'il méprise plus que tout. On comprend l'intensité des situations à venir, et la dangereuse position dans laquelle Callie est placée par son oncle. 

En résumé, ce tome est une avalanche de noirceur. Centré sur la haine, la peur et la tristesse, il nous fait vivre une multitude d'évennements bouleversants, éclipsant l'espoir ou l'amour. La relation Sephy-Callie, les machinations de Jude, et l'évolution de l'histoire dans sa globalité laissent une marque et ne nous font espérer qu'une seule chose : un retournement de situation, vers l'espoir. 

Entre Chiens et Loups, tome 1




Malorie Blackman
397 pages
12,50 euros.













L'histoire : 

Imaginez un monde. Un monde où tout est noir ou blanc. Où ce qui est noir est riche, puissant et dominant. Où ce qui est blanc est pauvre, opprimé et méprisé. Un monde où les communautés s'affrontent à coups de lois racistes et de bombes. C'est un monde où Callum et Sephy n'ont pas le droit de s'aimer. Car elle est noire et fille de ministre. Et lui blanc et fils d'un rebelle clandestin.


Mon avis :

J'ai longuement entendu parler de ce livre, présent sur tous les blogs, dans toutes les vidéos littéraires, sans jamais le trouver. Alors lorsque je l'ai aperçu dans le rayon jeunesse de ma librairie, j'ai sauté sur l'occasion pour enfin me le procurer.
Et je n'ai VRAIMENT pas été déçue. J'ai tellement adoré ce livre que j'en ai fais un coup de cœur. Ma chronique est un peu tardive, puisque ce premier tome est terminé depuis déjà un bon bout de temps, mais je me devais de laisser une trace écrite à propos de cette magnifique histoire.

L'univers crée par Malorie Blackman est époustouflant. Indescriptible. Une société à part, bloquée à un stade où le racisme, l'ignorance, et les inégalités sont présentes dans les moindres domaines : social, scolaire, économique, politique... Malorie Blackman inverse les tendances en créant un monde dans lequel les Primas, Noirs, sont privilégies, riches et puissants, et dans lequel les Nihils, Blancs, sont méprisés, pauvres et opprimés. La haine qui se dégage entre les deux "clans" est si vive qu'elle empêche leurs membres de cohabiter comme des personnes normales. J'ai été pendant un moment troublée par cette situation, ayant l'impression de revivre en grandeur nature mes cours sur la ségrégation, en inversant puissances dominantes et victimes. Le style de Malorie Blackman retranscrit à la perfection la tension omniprésente entre Blancs et Noirs. L'auteure aborde avec force et caractère un sujet assez difficile, sans tabou et avec honnêteté. Elle accorde une place importante dans le livre à un groupe secret et illégal " La Milice de Libération" qui lutte pour faire disparaitre les inégalités entre Nihils et Primas, groupe qui deviendra par la suite la cause de bon nombre de retournements de situations et de drames. La Milice joue un rôle crucial durant tout le roman, du moins une bonne partie, notamment vers le dernier tiers, et la fin, ou l'on concentre l'histoire sur elle.

Mis à part un roman engagé et une véritable leçon sur les valeurs et les grands défauts de l'humanité, ce livre est avant tout, une terrible, magnifique, inimaginable et impossible histoire d'amour, entre deux membres qui n'ont pas le droit de s'aimer, qui n'ont pas le droit d'être ensemble à cause de l'étroitesse d'esprit de leur société, et de leurs couleurs de peau différentes. Callum, Nihil, et Sephy, Prima, liés par une amitié et un amour si fort qu'ils transgresseront toutes les règles établies, au péril de leur vie, pour avoir droit au bohneur, ensemble.
Les sentiments que j'ai ressentis tout au long de l'histoire, cette impression d'étouffer, de suffoquer à chaque minute, cette passion, ce déchaînement improbable et si profond d'émotions est impossible à retranscrire de quelque manière. Je ne saurais exprimer tout ce que mon esprit a vécu au rythme de cette histoire, je ne saurais accorder les mots juste pour l'exprimer. Tout le récit, toute l'organisation de l'histoire, tous les éléments qui la composent sont si... indescriptibles. Ce mélange parfait, d'amour, d'amitié, de danger, de mort, d'espoir, toute cette société, bouleversée par cette inébranlable amour entre Callum et Sephy, un amour si beau, si fort, qui résiste à tout, jusqu'à la mort et bien au delà , ne peut juste pas être commenté. Il est un symbole.

Malorie Blackman a la vocation de nous faire ressentir l'histoire, elle nous emmène, par un style profond, dans des contrées inexplorées, vers un sentiment un que l'on ne peut nommer. La fin, tragique, m'a fait pleurer comme jamais et m'a bouleversée, mais elle nous donne également une leçon, en faisant, malgré tout, triompher l'amour et l'espoir sur la violence, le racisme, et les différences qui peuvent être fatales entre Primas et Nihils.

Bien plus qu'un roman, bien plus fort que la plupart des histoires que l'on trouve actuellement en rayon jeunesse, Entre Chiens et Loups m'a poussée à remettre en question certaines choses, et m'a fait vivre un magnifique moment, entre amour, larmes, horreur, amitié, espoir et retournements de situations, dans un univers cruel et impitoyable, reflétant une société disparue mais néanmoins présente par le passé et quelques fois, encore aujourd'hui.


Un seul conseil : LISEZ LE ! 

Delirium, tome 2.5 : Hana





Lauren Oliver
63 pages
5,60 euros











L'histoire : 

Hana vit dans un monde où l'amour est considéré comme la pire des maladies. Un monde où un Protocole a été mis au point pour immuniser les jeunes contre le delirium. Alors que la date de son opération approche, Hana regrette l'absence de sa meilleure amie Lena. Elles sont devenues si différentes ! La très docile Lena refuse d'assister à des concerts clandestins, tandis que Hana ne manque pas une occasion d'expérimenter l'interdit. 
Pour elle, ce dernier été de sa vie d'avant devient synonyme de musique effrénée, de danse, et même d'amour.

Mon avis : 

Mon commentaire sur ce livre (ou plutôt sur cette nouvelle ) ne sera vraiment pas long, étant donné qu'il s'agit d'une histoire vraiment très courte, et de laquelle je ne retiens pratiquement rien. 

J'affectionne tout particulièrement la saga Delirium, ainsi que son auteur, Lauren Oliver, qui m'ont vraiment subjuguée quand je les ai découverts. Quand j'ai aperçu cette nouvelle dans ma librairie, j'ai donc sauté sur l'occasion et je l'ai immédiatement achetée. Et je dois dire que j'ai été plûtot déçue. 
Je m'attendais à découvrir de manière plus approfondie le personnage d'Hana, de la suivre dans ses derniers instants avant son Protocole, mais au final, pas du tout. J'ai simplement passé 60 pages à la suivre dans des fêtes avec ses amis, durant lesquelles elle découvre les plaisirs adolescents, et, pour dire la vérité, je me suis complètement ennuyée les trois quarts du roman. J'ai trouvé le personnage d'Hana légèrement agaçant, tous les autres aussi d'ailleurs, absolument pas matures. Même Lena m'a légèrement tapée sur les nerfs pendant les moments ou on l'aperçoit. Le seul point positif (enfin presque) du livre pour moi, il s'agit de la fin. Elle m'a vraiment surprise, je ne m'attendais vraiment pas à ce retournement de situation. Néanmoins, je ne l'ai pas trouvée particulièrement claire. L'auteure la "sous entend" à travers les derniers passages du roman, mais elle ne nous donne pas vraiment d'explication précise. Je ne sais pas si mon interprétation est correcte, mais si c'est le cas, elle m'a surprise.

En résumé, pour moi, cette nouvelle n'apporte rien à la saga. Hormis la fin qui m'a vraiment étonnée, j'ai trouvé l'ensemble et les personnages plutôt superficiels. Je ne la déconseille pas, mais je ne la conseille pas non plus. En revanche, elle n'a en rien modifié mon opinion à propos de Delirium, que j'affectionne toujours autant.